Synopsis:
Les marchands autonomes gardent la pèche
Il y a cinq ans, la place Mihai Viteazu accueillait un ancien marché communal en plein air ouvert à tous. La mairie a choisi de confier sa modernisation à des investisseurs privés. Depuis, le prix du mètre linéaire a été multiplié par dix, réservant l'espace aux grossistes, importateurs et gros producteurs. Ne disposant pas des mêmes moyens, les petits producteurs locaux sont restés à l'extérieur pour continuer leur activité en toute illégalité. Ils proposent le plus souvent des produits moins chers et de meilleure qualité, ce qui a instauré un climat de rivalité entre l'intérieur et l'extérieur.
Pour pallier à cette pratique, la Mairie propose depuis cette année des bancs gratuits dans les marchés publics. Les conditions sont l'alignement des prix sur une base redéfinie chaque jour par le centre agroalimentaire régional et l'obtention d'un certificat de producteur. Cependant ces contraintes se révèlent beaucoup trop lourdes pour une personne âgée ne possédant qu'un petit potager. C'est pourquoi ces marchands autonomes continuent de vendre à même la rue aux alentours du nouveau marché privé, entretenant ainsi une micro-économie alternative. Telles sont les raisons qui expliquent leur précarité. Nous sommes allés les rencontrer pour comprendre qui ils étaient et quel était leur quotidien...
Participants : Paula Boarta, Stefan Badulescu, Antoine Bezet et Clara Fouché.
You will find the images by clicking hereLes marchands autonomes gardent la pèche
Il y a cinq ans, la place Mihai Viteazu accueillait un ancien marché communal en plein air ouvert à tous. La mairie a choisi de confier sa modernisation à des investisseurs privés. Depuis, le prix du mètre linéaire a été multiplié par dix, réservant l'espace aux grossistes, importateurs et gros producteurs. Ne disposant pas des mêmes moyens, les petits producteurs locaux sont restés à l'extérieur pour continuer leur activité en toute illégalité. Ils proposent le plus souvent des produits moins chers et de meilleure qualité, ce qui a instauré un climat de rivalité entre l'intérieur et l'extérieur.
Pour pallier à cette pratique, la Mairie propose depuis cette année des bancs gratuits dans les marchés publics. Les conditions sont l'alignement des prix sur une base redéfinie chaque jour par le centre agroalimentaire régional et l'obtention d'un certificat de producteur. Cependant ces contraintes se révèlent beaucoup trop lourdes pour une personne âgée ne possédant qu'un petit potager. C'est pourquoi ces marchands autonomes continuent de vendre à même la rue aux alentours du nouveau marché privé, entretenant ainsi une micro-économie alternative. Telles sont les raisons qui expliquent leur précarité. Nous sommes allés les rencontrer pour comprendre qui ils étaient et quel était leur quotidien...
Participants : Paula Boarta, Stefan Badulescu, Antoine Bezet et Clara Fouché.
Vous trouverez les images en cliquant ici
Reportage photo réalisé à l'occasion du workshop avec Bruno Cogez,
en partenariat avec le Lectorat Français de Cluj-Napoca.
A photo report realized during a workshop with Bruno Cogez,
in partnership with the French Lectorat of Cluj and Bucarest
in partnership with the French Lectorat of Cluj and Bucarest
Lien vers les photos de l'atelier Off
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire